miércoles, 29 de diciembre de 2010

lunes, 20 de diciembre de 2010

Estúpida manía circular


Foto: Reloj por Arturo Carrasco



(Con mi agradecimiento a Dash Deringer que me inspiró la idea de hacer mis propios videos.)

viernes, 17 de diciembre de 2010

Sonidos


Foto: La música nos da alas, eMi



Escuchando la voz de la Caballé, pienso que, si tuviera que perder uno de los cinco sentidos -y pudiera elegir-, el último que querría perder es el del oído.

La música me sosiega, me alienta, me inspira, me revuelve el alma, me conmueve o enardece, despierta mi alegría.

Pienso que, utilizando la memoria y el tacto de los dedos, podría adivinar la cara de mis seres queridos y "verlos" en mi mente. Pero... ¿no poder oír la risa de mi hija?

Me gusta oír, muy especialmente, el trino de los pájaros, el ruido de los trenes, la lluvia, el tic tac del reloj, las hojas al chocar, los diferentes tonos de Kika y, sobre todo, la risa.

Cae la noche, calla la música y, en el silencio atronador, disfruto del ruido de una cañería.

lunes, 6 de diciembre de 2010

La ingenua, Ferdinan Léger

Cuadro: Mujer con gato (1921), Fernand Léger




Letra de la canción Brave Margot, George Brassens
Letra de la canción traducida al español.

Margoton, la jeune bergère,
Trouvant dans l'herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L'adopta...
Elle entr'ouvre sa collerette
Et le couche contre son sein.
C'était tout c'quelle avait, pauvrette,
Comme coussin...
Le chat, la prenant pour sa mère,
Se mit à téter tout de go.
Ému', Margot le laissa faire...
Brav' Margot !
Un croquant, passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun,
S'en alla le dire à tout l'monde,
Et, le lendemain...

Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat,
Tous les gras, tous les gars du village,
Étaient là, la la la la la la...
Étaient là, la la la la la...
Et Margot, qu'était simple et très sage,
Présumait qu'c'était pour voir son chat
Qu'tous les gars, tous les gars du village,
Étaient là, la la la la la la...
Étaient là, la la la la la...

L'maître d'école et ses potaches,
Le mair', le bedeau, le bougnat,
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça...
Le facteur, d'ordinair' si preste,
Pour voir ça, ne distribuait plus
Les lettres que personne, au reste,
N'aurait lues...
Pour voir ça (Dieu le leur pardonne !)
Les enfants de choeur, au milieu
Du saint sacrifice, abandonnent
Le saint lieu...
Les gendarmes, mêm' les gendarmes,
Qui sont par natur' si ballots,
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau...

Mais les autr's femm's de la commune
Privé's d'leurs époux d'leurs galants,
Accumulèrent la rancune,
Patiemment...
Puis un jour, ivres de colère,
Elles s'armèrent de bâtons
Et, farouch's, elles immolèrent le chaton...
La bergère, après bien des larmes,
Pour s'consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui...
Le temps passa sur les mémoires,
On oublie l'événement,
Seuls des vieux racontent encore
À leurs p'tits enfants

sábado, 4 de diciembre de 2010

Vivir es un riesgo


Cuadro: Presentimiento - Vanitas. Fernando Vicente




"Reír es arriesgarse a parecer un tonto. Llorar es arriesgarse a parecer sentimental. Recurrir al otro es arriesgarse a comprometerse. Exponer los propios sentimientos es arriesgarse a desnudar tu verdadero yo. Exponer tus ideas y sueños ante la multitud es arriesgarse a perderlos. Amar es arriesgarse a no ser correspondido. Vivir es arriesgarse a morir. Tener esperanza es arriesgarse a desesperarse. Intentarlo es arriesgarse a fracasar."

William Arthur Ward.